Roman – Poche
25 juin 2009
11*16,5 – 348 pages
7,500 DT / 8,50 €
ISBN 9789973580191
Le regard tendre et sans concession d’un enfant sur l’Algérie du colonialisme finissant.
« Avant d’apprendre la profession de son père, j’étais prêt à me damner, à devenir daltonien. À inventer de l’iris vert dans le bleu de son regard ! J’étais prêt à tout accepter, tout admettre. Tout mais pas un militaire ! Pas un officier ennemi alors que les frères se battent, les mains presque nues, face à une puissance surarmée ! Au maquis ou en prison, ils meurent par dizaines depuis quatre ans, pour reconquérir notre dignité bafouée. […] Mademoiselle Piette est attirante c’est certain, mais c’est la fille d’un militaire français. Ai-je le droit de l’aimer sans trahir les miens ? »
Algérie, la guerre d’indépendance couve. Salim, un jeune garçon du douar, entre à l’école et s’éveille aux autres, à ses désirs, ses révoltes et à ce déchirement qui le gagne inexorablement. Tel est le propos de ce roman d’apprentissage qui répond autant à une exigence d’une mémoire personnelle qu’au souci de célébrer l’amour de vivre dans la beauté d’un pays en proie au fracas de l’histoire.
Djilali Bencheikh, grâce à une écriture d’une implacable fraîcheur, ressuscite les espoirs et les premiers doutes de la génération du colonialisme finissant.
Prix Maghreb de l’Association des écrivains de langue française
Finaliste du Prix des Cinq Continents de la francophonie
Djilali Bencheikh
Né en Algérie dans la vallée du Chellif, Djilali Bencheikh vit à Paris depuis de nombreuses années. Après le journalisme, il se consacre désormais à l’écriture. Aux éditions Elyzad sont aussi parus Beyrouth Canicule (2010) et Mon frère-ennemi (poche, 2013).