Roman – Poche
4 juin 2015
11*16,5 – 248 pages
9,900 DT / 9,90 €
ISBN 9789973580733
Un huis‐clos captivant au cœur duquel les Palestiniennes prennent la parole.
En Cisjordanie occupée, soldats israéliens et jeunes Palestiniens s’affrontent à combat ouvert dans les rues. Les femmes, dans la pénombre des maisons embaumées de jasmin et de myrte, s’attardent devant le narguilé. Une nuit, le couvre-feu contraint une universitaire, Samar, à se réfugier chez Nouzha, jeune prostituée. Mais celle-ci n’est pas seule : elle a recueilli Houssam, résistant, grièvement blessé. Bientôt se joignent au trio Sitt Zakia, la sage-femme du quartier, et Oum Azzam, désireuse d’échapper à la violence de son mari. Tandis qu’au-dehors, dans la chaleur moite de la nuit, résonnent les cris des enfants et le tapage des soldats, les femmes, au fil des heures, s’ouvrent aux confidences.
C’est la difficile condition de Palestinienne que dénonce Sahar Khalifa dans ce portrait poignant d’un pays livré à la folie des hommes.
Traduit de l’arabe par Youssef Seddik et Mohamed Maouhoub
Sahar Khalifa
Sahar Khalifa est née en 1942 à Naplouse. Après avoir enseigné à l’université de Birzeit, en Palestine occupée, elle suit des études en littérature anglo-saxonne à l’université d’lowa aux États-Unis. De retour en Palestine en 1988, elle fonde le Centre des études féminines. Elle est considérée comme la première autrice palestinienne. Son œuvre comporte plusieurs romans traduits dans différentes langues, y compris l’hébreu, ainsi que des essais. Elle vit aujourd’hui entre Naplouse et Amman.